Pffiu. Ce fut long. Quatre ans à faire le canard. Quatre ans de plongée en eaux troubles, et enfin, le retour, pour me rendre compte que le monde est pas mal du tout en surface, et me demander ce que j'ai bien pu foutre tout ce temps là !
Arf. Saloperie de monde du travail qui vous pompe toute énergie créatrice. Qu'ils zont cru.
Un coup de blues tout de même, un peu comme quand on vient de passer trois heures enfermés dans un théâtre à voir une pièce ennuyeuse un bel après-midi d'été, dans une salle surchauffée, et qu'on sort un peu groggy en se demandant pourquoi on s'est pas tiré plus tôt... Qu'est-ce qu'on est venu faire là déjà?
Comme quand on se fait la malle d'une fête de famille ennuyeuse et qu'on se retrouve à la case départ, sans personne qui vous attend à la gare, et sans savoir si on a envie de rentrer, et où, ou de prendre un billet pour ailleurs...
J'ai l'impression d'être un peu comme Earl se réveillant de son coma, ayant rêvé de Billie, et se retrouvant sans elle, désemparé. Dur retour à la réalité. Et gros coup de Blues. Oueep.
I got ze blues.
Lili got ze blues.
Je suis myope des émotions.
Quand c'est trop beau, ça me fout les jetons, faut que je rajoute du noir pour bien voir. Pour être sûre que c'est pas un rêve.
Je me suis surpassée.
De retour donc par ici.
Nouvelle rubrique poétique et photographique (je me modernise) à venir, demain peut-être...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire