samedi 4 août 2007
Plaisirs volatiles.
Au gré de mes déambulations sabbatiques, j'ai rencontré quelques drôles d'oiseaux.
Pour commencer, un pigeon niché dans un tas de feuilles au milieu de l'allée d'un parc, essayant de se fondre dans le paysage à la "faites comme si j'étais pas là".
Ensuite, deux autres pigeons animant le haut d'une statue de leurs poses plus spectaculaires les unes que les autres (et que je te gratouille mon bec avec ma patte, et que je gratouille mon cou avec ma patte, et que je gratouille mon dos avec mon bec...).
Puis, plus audacieux, un pigeon rebelle ayant décidé que le statut de canard étant plus enviable au sien, il allait donc faire mine de se joindre à eux...
Il avait juste oublié un détail : les plumes du canard sont adaptées à l'eau. Il flotte, lui.
Résultat : un pigeon tout trempé, s'ébrouant à la manière d'un O'Maley (et non pas O'Grady, ni O'Connor) dans les Aristochats ; jurant, un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
A moins qu'il n'ait été question d'un suicide râté. Nul ne nous le dira. Le mystère reste entier.
Pour rester dans l'élément liquide, sur le plan d'eau, flottait une cane, pendant aquatique du premier pigeon, le caméléon. Le cou bien rentré dans les plumes, elle faisait une sieste digestive, laissant aux autres les miettes de son repas (à moins qu'elle n'ait décidé de se mettre au régime, ou alors, *attention, âmes sensibles s'abstenir* une vieille cane ayant décidé de se sacrifier au profit des jeunes mères. Quelle abnégation, et moi qui me moquais. Quelle sans coeur je fais.).
Donc tout autour, des canes se fonçant allègrement dedans, ou faisant la course à trois, ou à deux, le tout la tête en bas, en apné, se propulsant avec leurs pattes oranges. A voir absolument. C'est un régal pour les yeux (en temps très chaud, se munir au préalable d'une grande bouteille d'eau, sinon, ça vire au cauchemar. Surtout dans des parcs bourgeois où le seul robinet semble se déplacer quand on le cherche).
Et le dernier, le fougueux, le cascadeur en herbe, le pigeon casse-cou à la saine occupation de s'élever dans les airs, pour ensuite venir se poser brutalement dans un tas de feuilles sèches en en faisant s'envoler le maximum. Et on gronde les enfants pour ça alors que c'est lui qui montre le mauvais exemple! Rhooooooo. Venir ainsi saboter le travail des jardiniers (zavaient qu'à ramasser les feuilles, tentateurs!), et du vent (si on peut plus s'amuser. Lui aussi il fait des bêtises. Il soulève la jupe des filles par exemple... Le pont des Arts n'était pas bien loin ;) )
vendredi 3 août 2007
Boulevard de la mort, un film Grindhouse
Rosario Dawson (banquette arrière), Tracie Thoms (en jaune),
Zoe Bell (à côté conductrice en rose) et Mary Elizabeth Winstead (au volant)
Pour plus de détails : Le lien Allociné
et le lien TFM distribution
Il semble que Tarantino se soit pris de passion pour les diptyques. Il continue son exploration de la kitchitude en s'attaquant cette fois aux films d'horreur des années 60. (Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre, j'avoue ne pas posséder une bonne connaissance du cinéma d'épouvante. Ca me stresse et ça m'emmerde assez vite).
Donc, nous voici donc revenus à des ingrédients classiques du cinéma de ce genre : des bombes sexuelles libérées, ayant décidé de se payer une virée entre filles aux prises avec un psychopathe ayant troqué sa virilité contre une grosse bagnole.
Mais n'oublions pas que nous restons avec Tarantino : l'humour second degré n'est jamais bien loin. Et puis, ça va permettre aux éditeurs de vidéo de nous sortir des vidéos de séries Z à gogo. Reste à savoir de quoi va nous parler le second opus. Serons-nous toujours axés sur les films de bagnoles?
En tous cas, rien que pour le jeu des actrices et la présence d'une pitain de cascadeuse dans l'équipe (Zoe Bell dans son propre rôle), ça vaut le détour.
et le lien TFM distribution
Il semble que Tarantino se soit pris de passion pour les diptyques. Il continue son exploration de la kitchitude en s'attaquant cette fois aux films d'horreur des années 60. (Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre, j'avoue ne pas posséder une bonne connaissance du cinéma d'épouvante. Ca me stresse et ça m'emmerde assez vite).
Donc, nous voici donc revenus à des ingrédients classiques du cinéma de ce genre : des bombes sexuelles libérées, ayant décidé de se payer une virée entre filles aux prises avec un psychopathe ayant troqué sa virilité contre une grosse bagnole.
Mais n'oublions pas que nous restons avec Tarantino : l'humour second degré n'est jamais bien loin. Et puis, ça va permettre aux éditeurs de vidéo de nous sortir des vidéos de séries Z à gogo. Reste à savoir de quoi va nous parler le second opus. Serons-nous toujours axés sur les films de bagnoles?
En tous cas, rien que pour le jeu des actrices et la présence d'une pitain de cascadeuse dans l'équipe (Zoe Bell dans son propre rôle), ça vaut le détour.
jeudi 2 août 2007
Expo Steve McCurry
Toute ressemblance avec le titre d'une recette de cuisine serait purement fortuit. (Je sais, humour de merde, mais c'est pas ma faute, on m'a contaminé aujourd'hui. Il parait qu'avec l'éloignement, ça finit par passer...)
Galerie Frédéric Got Fine Art
35-37, rue de Seine - 75006
Tél. Fax. +33 1 43 26 52 61
Ouvert tous les jours et dimanche
de 11h00 à 20h00
fermé le lundi et le mardi
Station de bus n°27 "Pont des Arts"
Je vous renvoie à ce lien pour une interview et un aperçu des photos.
L’exposition rassemble la plupart des photographies rencontrées dans le lien, donc, des paysages, et aussi beaucoup de portraits (dont un livre mis à disposition).
Personnellement, je suis restée assez perplexe face à ses portraits. Ils sont plastiquement beaux; voir même magiques. Mais ils sont tellement beaux qu'ils en semblent factices. Les personnes ne sourient pas (à une ou deux exceptions). Les couleurs sont magnifiques. Le grain est éclaté, enveloppant les images d'une ambiance irréelle. Le cadre extrait le sujet de son environnement, le suspendant dans un espace-temps abstrait, l'espace photographique, plastique. Une nouvelle image prend forme, mais quel est son lien avec la réalité, avec le monde?
La photo cesse d'être un pont entre deux mondes éloignés dans le temps et l'espace géographique, pour ne faire que prolonger un regard, l'amenant à la rencontre de beaucoup d'autres, sans autre échapatoire. Il n'y a rien d'autre à quoi se raccrocher, rien qui donne sens à ces regards douloureux, profonds, venus de loin, que notre propre vécu, notre propre ressenti, la compassion, cette capacité que l'on a à partager l'affect d'Autrui. Pas de contexte historique, pas de nom. Mais de cet anonymat ils tirent une universalité ; ils sont un peu de chacun de nous.
Pour les anglicistes et les passionnés de photos, le lien vers son site.
Pour les hispanisants, une jolie note en espagnol (traduction dans le premier commentaire).
A savoir, il y a plusieurs ouvrages photographiques publiés chez Phaïdon.
mercredi 1 août 2007
Bienvenus sur mon nouveau blog.
20six ayant décidé de me bouffer mes dernières notes, je me vois donc contrainte de déménager.
En avant donc pour de nouvelles aventures.
Zouplà!
En avant donc pour de nouvelles aventures.
Zouplà!
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